À l’heure de la clôture de la période des mises en candidature pour les prochaines élections fédérales, les différents partis peinent à atteindre leur zone de cible paritaire pour la diversité entre les candidatures féminines et masculines. À l’heure actuelle, il n’y aurait que le Bloc Québécois qui atteindrait ses objectifs, dépassés d’à peine 1% (pour se fixer à 41% des candidatures assurées par des femmes).
Pourquoi en est-il ainsi ? Accusons-nous un recul au sujet des prises de conscience que nous semblons faire depuis quelques années dans le grand dossier du féminisme et des droits des femmes en politique ?
Le journaliste Martin Francoeur du Nouvelliste, s’est entretenu le 9 avril avec notre chercheure principale, Pre Mireille Lalancette (UQTR), à ce propos. Selon l’experte de communication politique, nous accuserions un contrecoup à différents niveaux de l’activité politique et les élections fédérales dont nous sommes actuellement le théâtre en seraient une vive démonstration. « Avec tout ce qu’on voit actuellement en matière de cyberhaine, de harcèlement et de menaces envers les élus, il y a beaucoup de désaffection envers la politique active. On pensait que ça venait surtout du monde municipal, mais ça s’étend à tous les niveaux de gouvernement. », explique Pre Lalancette.
Mais encore, sur le sujet précis de la place des femmes en politique, elle explique aussi : « […] il est clair que les partis doivent faire plus d’efforts, que la société soit plus ouverte et plus facilitante. Il y a encore du chemin à faire ».
Pour consulter le reportage de Martin Francoeur : Élection fédérale dans la région: un party de gars…
Pour mieux connaître Pre Mireille Lalancette : https://www.grcp.ulaval.ca/equipe/mireille-lalancette
